PSYCHOTRAUMATOLOGIE
 
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Addiction TRAUMA PSYCHOLOGIQUES TROUBLES POST TRAUMA ET PSYCHOSOMATIQUES - Corinne VERA Psychanalyste Psychothérapeute Psychosomatologue & Psychotraumatologue EMDR Hypnose Vaucluse Avignon - Bollène - Isere Villard de Lans - Consultations en ligne

 

L’addiction, un symptôme ?

Une pathologie ? Un trouble certain

Le symptôme est le motif de la consultation, ce pour quoi vous avez choisi de venir consulter. Ce qui vous fait souffrir. Le trouble addictif est parfois évoqué, directement nommé dans la demande de consultation mais ce n’est pas systématique.

Il s’agira parfois d’une autre situation comme l’anxiété, le burn-out, une rupture amoureuse etc qui est présentée comme posant problème de premier plan.

Pour ouvrir sur un autre champ de possible, je vous propose des ateliers de groupe afin de pouvoir travailler sur les désordres émotionnels par une intervention psychodynamique par des ateliers sensoriels en extérieur pour se connecter au corps et au monde.

Les temps de partage sur des vécus communs compléteront les ateliers.

Une psychothérapie individuelle est possible, séparement ou en complément.

 

 

Addictions ? Confusion des limites

Freud évoque la perte de la réalité dans la névrose et la psychose.

« Le névrosé se détourne de la réalité, parce qu’il la trouve intolérable, dans sa totalité ou en partie. Le type le plus extrême de cette façon de se détourner de la réalité nous est proposée par certains cas de psychose hallucinatoire.»

( FREUD S., 1911, « Formulations sur les deux principes du cours des événements psychiques », in Résultats, idées, problèmes, t.1, PUF, 1984 p. 135.).

Le monde est autrement perçu. Il est halluciné différemment. 

Anzieu évoque ce Moi passoire, avec de désordre entre les limites extérieures et intérieures, menant a la confusion et l’angoisse par un manque de contenance des fonctions psychiques en lien avec la notion d’attachement.

 


L'alcoolisme ou la sécurité à l’intérieur de soi

 

La sécurité vient d’un objet extérieur. Pas d’une bouteille d’alcool, qui remplit.

Chez B., il y a un confort à rentrer chez soi, rentrer dormir dans son lit. Avant, il y avait le confort des bars de la rue, le travail, avant de rentrer, pour ne pas rentrer, puisque l’extérieur et l’intérieur n’étaient pas différenciés. Il n’y avait pas d’intérieur puisque pas de notion d’intérieur.

Les limites n’existaient pas, et puisque les limites n’existaient pas, tout était hors limite. Une bulle autour de soi pour faire une frontière entre l’intérieur et l’extérieur, c’était une bulle addictive. Tout était recherché pour remplir ce qui ressemblait à une passoire puisqu’il n’y avait pas de limite. Et séance après séance, l’écorce du Moi se crée.

De fil en aiguille le Moi se renforce. L’intérieur et l’extérieur se différencient, comme un bébé sortant du ventre de sa mère qui découvre mois après mois que sa peau n’est pas celle de sa mère. Que son nouveau monde est juste à l’envers, le lit conjugal remplace la bulle des cuites, la fière remplace la honte, le sport régulier remplace la routine des bars, le travail devient agréable. Une nouvelle planète où il y a un extérieur et un intérieur. Le principe de plaisir se délocalise.

Home Sweet home….. Bien sûr il ne saurait pas être question de devenir Narcisse qui à l’inverse, a tout en lui. C’est en éprouvant la sécurité intérieure d’un Moi suffisamment bordé qu’il sera désormais alors possible d’affronter le hors de soi sereinement.

 

 

Le trouble alimentaire

 

Le trouble alimentaire est un vaste sujet qui nous entraine vers cet au-delà des limites que la psychanalyse questionne souvent en terme de créativité et de destructivité.

La nourriture, le trop ou le pas assez

La question du trouble alimentaire, c'est déjà une question de trop ou de pas assez. Trop de kilos, trop de poids, trop loin de l'image que je souhaiterais, pas assez de motivation, pas assez bien. En-dessus ou en deça d'un seuil idéalisé, c'est entre manque et surplus que nous pouvons poser l'hypothèse d'un corps qui n'a pas ou plus la capacité de sentir de se réguler et de se satisfaire de ce qui est réellement suffisamment bon pour lui. Le troube alimentaire, c'est un trouble de la satisfaction.

Entre pulsion de vie et pulsion de mort, le trouble alimentaire oscille entre destructivité et toute puissance du corps. Un corps qui se détruit, un corps dont la jouissance va au-delà de sa propre destruction. Parfois oui il faut détruire pour reconstruire mais le danger de maigreur ou de surpoids va entrainer le corps dans des conséquences médicales souvent lourdes où le processus de reconstruction se heurtera au limites du réel. Les troubles alimentaires sont un engrenage qui a des effets secondaires sur la santé : troubles digestifs, complications dentaires, déséquilbre glycémique, déséquilibre du cycle menstruel, complications sur la fertilité, stress, fatigue etc.

 

Une sensation somatique archaique

La relation au corps, c'est ce que le bébé va expériementer dans ses premières années de vie. Quand le bébé a faim, il a une sensation somatique, il pleure ou gigotte pour exprimer son anxiété voire sa colère projettée sur autrui trop long à venir lui apporter ce qu'il pourra l'apaiser. C'est un circuit pulsionnel qui part d'un besoin et se décharge par le corps. Le bébé, à ce moment là, est passif et dépend de son environnement. L'allaitement, au début à la demande pour le nourrison place au sevrage et à la diversification alimentaire, entrainant ainsi un processus naturel de séparation et d'une ouverture vers autre chose que la mère ainsi qu'avec l'introduction de la notion de rythme, d'autres aliments que le lait, ces coupures étant essentielles de la notion de présence-absence et à l'élaboration de la notion de soi.

Il est vital pour le bébé de sentir l'apaisement dans son corps des tensions tout comme il est essentiel qu'il puisse entendre qu'il ne peut être remplit en permance, son corps lui rappelera vite ses limites avec des régurgitements ou des maux de ventre et sa mère son désir ailleurs aussi, parfois. 

 

Le sentiment d'unification corporelle

La fonction d'apaisement permet au bébé de calmer ses angoisses massives de vide dues au fait qu'il n'a pas conscience à la naissance de son corps. Il est dans le fantasme d'une illusion primaire de retour dans le ventre de la mère et n'a pas encore expérimenté les notions d'espace entre soi et l'autre et soi à ce stade, c'est aussi l'autre. C'est le stade de l'indifférenciation. 

Participant au processus de maturaion le lait tiède et doux va lui donner la sensation d'un apaisement du corps mais cependant être nourrit ne suffira pas. Les cas d'hospitalisme ont montré que les seuls soins de nourrisage et d'hygyiène ne permettent pas l'épanouissement du bébé ; ils doivent être renforcés par une autre contenance que l'aliment seul. Le regard, la voix, l'odeur de la mère et le toucher de la peau avec les carresses qui accompagnent la tétée sont essentielles au bon développement de l'enfant, lui donnant encore la sensation d'unité et de fusion mère-enfant mélée déjà quand même de ce qui n'est pas lui mais qui le contient encore. "Je vois par tes cris que tu dois avoir faim et que tu n'es pas content d'attendre".

"Un bébé seul, ça n'existe pas" disait Dolto. C'est un accordage nécessaire à sa survie, entre lui et l'autre, qui le fera exister en tant que sujet plus tard dans cette capacité de pouvoir être seul car il aura été "avec" au départ.

Le holding permet à l'enfant d'être rassuré sur ses éprouvés. L'acte de s'alimenter renvoit à du sensoriel. Les sens sont stimulés et le langage, associé aux sensations, va venir renforcer l'image inconsciente du monde. A ce sujet évoquons la capacité de réverie de la mère : elle permet de calmer les éléments béta du bébé, déliés, en les transformant en des éléments alpha, connus et les renvoyer au bébé sous une forme entendable par lui. C'est ici le même processus qui se retouve avec la cure psychanalytique. La fonction de nourrissage va de pair avec la fonction maternelle et en est une des composantes essentielles.

Les expériences précoces du nourrissage sont ainsi associées aux expériences prococes du développement psycho corporel et psycho affectif de l'enfant, à la notion de soi et de l'autre, entrainant une différenciation progressive et supportable parcequ'elle sera justement normalement progressive. L'autre, ça ne se mange pas tout comme toi, on ne te mange pas, le corps propre pouvant être investi avec les interdits garant de sécurité.

 

 

Peurs et carapace

 

Il y a aussi la peur de maigrir, ou plus précisément la peur de peur de mourir en perdant du poids. Derrière la balance se cache des obsessions ou phobies. C’est plus ou moins conscient. Parfois carrément inconscient. C’est en tout cas la raison qui explique les difficultés à perdre des kilos. En psychanalyse et en psychothérapie, travailler sur le bénéfice secondaire est essentiel.

Que se cache t’il derrière cette carapace de graisse ? Parfois se protéger d’un abus sexuel dans l’enfance et de la peur de plaire et d’être désirée, parfois un trauma lié à un décès et un besoin d’avoir un corps robuste, parfois des mots d’un parent qui répétait « mange sinon tu vas être malade ».

Les raisons sont diverses derrière la peur de perdre du poids. Peur de la castration évidemment car derrière chaque psychonévrose se cache l’angoisse de la castration.

Des mécanismes de défenses puissants se mettent en place.

 

 

La compulsion de répétition

 

« La complusion de répétition est au-delà du principe de plaisir dans la mesure où les opérations de séparation et de recombinaison le dépassent". (André Green, La Diachronie en psychanalyse, Editions de Minuit, p.131)

S. Freud, Au-delà du principe de plaisir, Petite Bibliothèque Payot, 2010

 

Le processus "j'ai faim/je manque/je suis seul/je suis en danger/je souffre/j'ai peur/je pleure, j'alerte/ je suis en colère, c'est trop /je me contracte/je mange/je me sens mieux/je m'apaise/je m'endors" chez le bébé résumerait le processus de la compulsion boulimique chez l'adulte où l'émotion est rattachée au besoin de se combler : il/elle m'a quitté, je suis contrarié(e), je mange. Ce processus est régressif car nous avons tous connus ce fonctionnement à un moment donné de notre enfance. Manger, c'est notre premier mécanisme employé face à l'angoisse.

Le refus du sein ou son trop plein renvoient à des problématiques régressives ou à des fixations archaiques. Le fantasme oral d'engloutissement, le fantasme anal de rétention-controle sont dans l'alimentation des tentatives de régulation et des mécanismes défensifs du psychisme. Manger n'est plus un plaisir, le corps est agréssé. Lorsque le bébé n'est pas rassuré par des bons soins, il va trouver des mécanismes défensifs pour soulager son angoisse. Il va s'adpter en se coupant de ses émotions, trop fortes pour lui :

"j'ai faim/je manque/je suis seul/je suis en danger/je souffre/j'ai peur/je pleure, j'alerte/ je suis en colère, c'est trop /je me contracte/je mange/je me sens mieux/je m'apaise/je m'endors. Il s'apaisera seul voire en s'endormant pour se replier sur lui-même et repétera ce shéma dans sa vie sociale.

Ce processus a un double intérêt : d'abord se protéger et ensuite éviter de détruire la mère en pensée. En effet, la mère-tout  avec laquelle je fusionne dans une dyade laissera place à une alternance amour-haine à un moment donné du développement psychoaffectif de l'enfant. Il n'y a pas de tiers, pas d'autre, on est si bien. Par la suite une bonne et une mauvaise mère émergeront des proto-pensées du nourrison, clivant ainsi la mère, laquelle devenant en somme déjà cet autre. C'est en ce sens que le terme de "mère suffisament bonne de Winnicott prend tout son sens : bonne oui mais just goog enough c'est à dire ni trop ni pas assez. C'est la période de la défusion et de la construction de deux êtres séparés, une période cruciale du développement.

Isoler l'affect, c'est aussi éviter de décharger sa colère sur la mère et donc de la détruire au passage, on la conserve dans un processus illusoire de mère totalement bonne. On connait bien l'expression "Ne touche pas à ma mère". C'est ce déni que l'on retrouvera chez l'adulte de ne pas vouloir voir les choses en face. C'est aussi la phase de l'omnipotence. S'il ne se venge pas, il n'éprouve pas la colère et s'il n'éprouve pas de la colère, la mère est là, pour moi, à moi entièrement et je suis tout pour elle, son phallus. Si le bébé ne se venge pas, sa colère peut se retrourner contre lui, c'est une porte vers la question du masochisme et de la destruction de soi qui est aussi en lien aussi avec le trouble alimentaire.

Avec le temps, le bébé saura qu'il n'a qu'une mère et que si cette dernière ne répond pas, elle est cependant là. Ce sera l'époque du doudou et l'inscription dans la transionnalité qui marqura la possibilité de l'absence en la présence. Le début de la phase anale, vers 2/3 ans lui permettra de passer d'une phase de passivité à une phase de contrôle (des sphinters avec l'aquisition de la propreté). C'est l'entrée dans le non, pour exprimer le "Je suis". Après tout ce chemin de défusion, l'enfant apprécie cette phase où il part à l'exploration du monde, la marche est acquise, un autre équilibre se fait.

 

Ces notions de contrôle se retrouvent très souvent dans les troubles de l'alimentation. On plus on cherche à contrôler (ses pulsions, ses émotions), au plus les décharges se feront sous formes de pulsions d'engloutissement pour calmer son angoisse (de ne pas contrôler). Le travail thérapeutique sur l'alimentaire inclut un travail sur ces notions de rétention-contrôle et des noeuds s'observent souvent dans la difficulté de perdre (de lâcher) des kilos, paradoxalement. On repèrera souvent des conflits : je veux perdre (idéal du Moi) mais je ne peux pas (Moi Idéal = la relation en dyale fusionnelle).

Lorsqu'on va mal, quand quelque chose ne va pas, on cherche à se rassurer et l'objet aliment permet de rejouer la scène de fusion et de se rassurer. Plein oui mais à quel prix? S'en suit la culpabilité. De quelle culpabilité s'agit-il? Engloutir la nourriture, se sentir plein, c'est aussi incorporer la mère symbolisé par la nourriture et en somme la détruire c'est se cacher derrière une culpabilité plus consciente de ne pas être arrivé à contrôler son désir et ses pulsions cannibaliques.

Lorsqu'on aborde le trouble alimentaire en psychothérapie, il parait opportum en tous cas de se demander ce qui s'est passé dans la relation et ce qui a coincé. Coincé dans la relation avec les parents et parfois aussi au-delà, en creusant les cryptes du transgénérationnel et ses fantômes.

 

 

Addiction sexuelle

Les addictions sont un thème qui est souvent abordé dans nos cabinets. La liste est large. Impossible à maîtriser, elle est hors contrôle, elle relève de la pulsion qui doit atteindre son but : décharger le trop plein, rééquilibrer.

Elle passe bien souvent par le corps. On peut le constater avec la colère et le pétale de plomb tout comme avec l'engloutissement du paquet de galettes dans le placard. Il en est de même pour le sexe.

Un de mes patients évoquait avoir eu depuis des années trois maîtresses régulières qu il voyait l'une après l'autre tout au long de la journée et avec pour chacune plusieurs rapports sur chaque rdv. Il n avait plus la possibilité de travailler, tout son temps était pris dans ses rdv. Il s étaient trouvé que les trois maîtresses en question n'avaient plus étaient été disponibles en même temps et il s'en était suivi une profonde dépression de la part de mon patient. C était le grand vide. Sur un autre décor, c'est ce même vide pour le fumeur qui réalise qu'il n'y a plus de cigarette dans son paquet le dimanche matin, prêt alors à courrir des kilomètres, s'il n'a pas anticipé sa dose le vendredi "de peur d'en manquer". Le corps ne déchargeait plus et l esprit ne se rassurait plus. C'était l'angoisse. Nous voyons dans le cas de l'addiction la puissance de la notion de répétition. On tourne boucle. Les rdv sont toujours les mêmes, en boucle mortifère qui ne laisse plus de place au vide.

La notion de répétition est essentielle en psychanalyse et relève de la pulsion de mort. L addiction permet de compenser par l'extérieur le manque interne. La réalisation hallucinatoire d un désir permet ainsi de régler l échec. Ceci vaut pour toute les addictions. 

Mais finalement qu'est ce que l addiction? 

Névrose à part entière ou symptôme? 

Je dirais qu'en fonction de la place de l'autre, on peut situer la pathologie comme relevant de la névrose, la psychose ou la perversion. 

"J'ai vu en lui un prédateur" me disait I., qui vivait depuis des mois une relation d'emprise avec un garçon addict au sexe et aux réseaux sociaux de rencontre. "Il ne m'aimait donc pas moi pour moi", disait-elle dans sa phase de deuil et de désillusion, nécessaire à sa liberté de sujet.

L'addiction est possible dans les trois structures psychiques et le point commun c'est le comble (remplissage) d'un vide. 

Lorsque I. n'était plus disponible, il arrivait qu'elle soit réveillée plusieurs fois par nuit, recevant jusqu'à 30 appels de détresse, sans qu'elle ait elle-même la force d'éteindre son téléphone et de couper le lien, l'addiction étant réciproque. "J'ai besoin de toi, c'est vital, c'est plus fort que moi".

Addict à quoi?

Le choix de l'objet sur lequel va se décharger la pulsion( la personne, le travail, le sport, le sexe, la bouteille, la drogue etc) est important. S'agit il de se détruire? I. était-elle cette bonne mère, disponible totalement, pleinement? Parfois l'objet addictif se remplit aussi de la mauvaise mère, toxique ou morte (au sens d'André Green), voire du père. Le choix de l'illicite permet d'évoquer le rapport à la loi et aux règles. Par la nourriture, la drogue, il y a ce fond archaique de mal-bouffe. S'agit il de se rassurer sur son phallus et son narcissisme? S'agit il de décharger son corps? Oui, tout cela réunis dans le fantasme.

Le sexe est un des choix possibles. Ce n'est pas un choix de hasard, évidement. Dans le sexuel, il y a aussi la place donnée à l'autre. Que cherche t on dans le sexe? Quel est la place de cet écran tiers dans le cybersexe? Quelle est la place de la pulsion de voir et d'être vu? Que signifie se cacher (dans les toilettes souvent) pour voir l'écran? La décharge physique? L amour? Le lien? Le fantasme? Le plaisir? Est-t on centré sur soi et/ou sur l'autre? Ce n est pas là la même chose. La centration sur soi avec la masturbation va exclure l'autre et la possibilité de danger venant de la part du désir de l autre.

Fanstasme, jeu et performance

Tout devient question de contrôle et de maîtrise. Le plaisir est il centré sur la jouissance? Lacan disait que le rapport sexuel n existe pas, chacun des partenaires étant dans son propre fantasme. S'agit il de castrer et de dominer? Soumettre? Le sexuel est le lieu du fantasme, du jeu. Un espace intermédiaire entre l'imaginaire, le symbolique et la réalité. Parfois les limites imaginaire et réalité débordent. 

Phallus et narcissisme

Opter pour la performance est un exemple. Quelle que soit la raison, la dépendance au sexe va relever d une dépendance affective incontournable. En général et au minimum il faut être deux dans les rapports sexuels et le choix du partenaire ne se fait pas non plus par hasard. Qu'est ce qui se (re)joue? Il faut envisager également l ouverture au champ de la perversion. Comme dans toutes les addictions, le cadre et les limites vont poser problème. C est ce que nous pouvons observer avec le cyber sexe, le sexe payant, la masturbation compulsive. Ou est la limite? Très floue puisqu on parlera de Moi passoire. La perversion est aussi à noter dans le fétichisme ou le voyeurisme lesquels vont utiliser la pulsion scopique. Il y a également des comobidites avec l usage de drogues et l abus de psychotropes possible. Il se pose aussi la question du désir dans la dépendance au sexe. Désir de quel partenaire?

L'autre sera l objet partiel lié à la pulsion (cet objet d amour visé par la pulsion sera les seins par exemple dans le sexuel comme la nourriture le sera dans le trouble alimentaire). C'est le vide et la solitude. C'est aussi la peur d aimer et de perdre, la peur de s attacher et de se faire engloutir. Entre plaisir et manque, la question de la jouissance est liée à une certaine part de souffrance.

 

L'addiction au sexe peut entraîner de grands dommages sur la santé mentale et corporelle ainsi que dans le couple. De nombreuses demandes de thérapies de couple sont consécutives à des tromperies et à une fatigue du partenaire qui en a marre d être sollicité de trop. Ou situer sa limite entre le normal et le pathologique? Quand c'est trop, quand c est un besoin. Quand le reste du quotidien et l entourage sont mis de côté.

L addiction au sexe en psychothérapie n est pas vraiment une demande venant de la personne concernée mais plutôt du partenaire. Ou alors c est la culpabilité d avoir été pris sur le fait qui déclenche la demande de consultation.

 

  Axes de travail en individuel : en cabinet, en extérieur et en visio

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